Fiche récapitulative d'observation et de remédiation

 

 

Vous m'avez fréquemment demandé un outil qui vous permettrait de savoir quoi observer sur une tenue de crayon defectueuse et la liste des exercices permettant d'y remédier... C'est chose faite !

 

 

Vous trouverez donc ici ce document mnémotechnique. Mais avant de le télécharger, je vous iinvite à revoir quelques notions essentielles pour comprendre ce qu'est une bonne tenue de crayon.

Les appuis 

Commencez par observez les trois appuis principaux : l'avant bras, le poignet et le côté de la main (hypothénar). Tous les trois doivent se poser à plat sur le plan de travail, comme sur la photo ci-contre.

 

L'avant-bras se pose en presque totalité sur la table, seul le coude se trouve dans le vide.

 

Le poignet est l'appui principal. Chez le droitier l'enchainement des lettres est réalisé par une légère extension de celui-ci (une flexion chez le gaucher) .

 

L'hypothénar est le muscle se trouvant dans le prolongement de l'auriculaire et jusqu'au poignet. On le surnomme le "coussin". Veillez à ce que l'axe de la main ne s'incline pas et reste relativement vertical.

Le poignet

Le poignet doit permettre l'enchainement des lettres. Pour cela, la main doit être placée sous la ligne d'écriture, avec un pouce quasiment dans l'axe de l'avant-bras.

Que l'enfant soit gaucher ou droitier, la posture est la même. Le poignet ne doit être ni trop fléchi (poignet dit "cassé" ou "en col de cygne") ni trop en extension.

 

La main

Pour permettre au poignet de jouer son rôle, la main doit se positionner en dessous la ligne d'écriture (ligne pointillée). Pour cela, la feuille doit être inclinée et le bras parallèle à la marge (2 traits rouges)

 

Les doigts

 

La tenue la plus efficace est la tenue tridigitale distale. Cela signifie que le crayon est tenue avec trois doigts : pouce, index et majeur. Le pouce est le moteur de l'écriture. C'est lui qui, d'un mouvement de felxion et d'extension permet au crayon de laisser la trace de chaque lettre. L'index est le "dormeur". Il suit le rythme imposé par le pouce et se repoose sur le majeur. Le majeur est surnommé le "porteur" car c'est lui qui poorte le crayon et l'index.

Ces trois doigts touchent le crayon sur leur phalange distale (la plus éloignée de la paume de la main)en se félchissant légèrement de manière à avoir un "soleil" dans les doigts.

Assurez-vous qu'il n'y a pas de crispation (blanchiment des articulations ou bourrelet de peau derrière le crayon) ni d'hyperextension des doigts (pourrait être dû à une hyperlaxité ou un syndrome type Ehlers-Danlos)

 

Le moteur

Le moteur de l'écriture est le pouce. Assurez-vous que celui-ci trace chaque lettre d'un mouvement de flexion et d'extension. La plupart des enfants en difficullté avec l'écriture cursive tracent la lettre d'un mouvement de flexion extension du poignet, leur main se positionnant sur la ligne d'écriture (cf explications précédentes).

L'outil scripteur

Le crayon ou le stylo doit être tenue à bonne distance de la mine, c'est à dire à environ 2 cm de celle-ci. 
Il doit reposer dans l'espace entre le pouce et l'index que l'on nomme vulgairement au cabinet le "hamac" et indiquer la zone de l'épaule et non surle côté de l'enfant ou pire, devant lui.

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Je suis une carte. Je viens  après le sept, je suis rouge mais pas de coeur.
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